merci patron fiction où réalité

Merci Patron ou pas, ANTONY. ... D'où l'on vient Bande-annonce VF. ». Mais le feuilleton burlesque nous est venu cette semaine d’Europe 1 (NDLR : propriété de l’inénarrable Arnaud Lagardère). Néanmoins, la réalité n’est jamais ni toute blanche ni toute noire. Ami de Nicolas Sarkozy, il fut le témoin de son mariage avec Cécilia Ciganer (aujourd’hui Cécile Attias). Ils rachètent successivement les groupes Saint-Frères (dont il est question dans le documentaire) et Boussac (propriétaire de la marque Dior). Film ou documentaire, telle est la question. le film Merci Patron ! Il y a aussi mes patrons et la famille Marcoux qui m'ont accordé toute leur confiance. [1] est un film documentaire satirique français réalisé par François Ruffin, sorti le 24 février 2016. La preuve que l'engagement peut être payant... »[26]. 79 likes. », Festival International du film grolandais de Toulouse, « «Merci patron!», les Pieds Nickelés chez LVMH », Le rachat du « Parisien » par LVMH est définitif, «Merci patron!» : Des journalistes du «Parisien» dénoncent la « censure» de leur journal, « Nuit debout : genèse d'un mouvement pas si spontané », «Merci patron!» en Une du «New York Times»: «Un cri de ralliement français», « Cannes : les droits du film "Merci Patron !" fait mouche »[23]. " Merci aux escaliers pour ne pas m'avoir joué de tours. ... Mais on peut aussi s’interroger sur la fiabilité et la réalité du docu-fiction. Avec Merci Patron !, François Ruffin voulait certainement faire ce qu’il sait faire de mieux, tous les deux mois, dans son excellent journal Fakir. du film nous est proposé par Frédéric Lordon (un ami de combat de longue date de François Ruffin), dans le Monde Diplomatique. En attendant les résultats des présidentielles américaines, « 20 Minutes » propose de retrouver des films où des élections ont également fait vibrer les spectateurs au cinéma François Ruffin et Frédéric Lordon étaient les invités de Daniel Schneidermann dans l’émission « Arrêt sur Images » (un extrait est disponible gratuitement, l’émission complète est payante mais présente un réel intérêt) pour parler de la sortie du film. Si c’est un documentaire, il est scénarisé comme un film. Quant à François Morel, dans son billet, lu sur la même station, il estime que tous les acteurs interprétant leur rôle devraient rafler les palmes de Cannes tant leur jeu est réaliste : « Je ne sais pas si Serge Klur a fait le conservatoire, s’il a pris des cours chez Blanche Salan ou Jean-Laurent Cochet, s’il a plutôt suivi la méthode Stanislavski ou Strasberg mais dans le rôle de cet homme du peuple, qui a perdu son emploi après que son entreprise a été délocalisée en Pologne, ouvrier au bout du rouleau, prêt à mettre le feu à sa maison dont il n’arrive pas à payer les traites, Serge Klur est quasiment aussi crédible que Vincent Lindon… »[30]. Le site Allociné relève une note moyenne de 4,5/5 pour les critiques spectateurs sur un total de plus de 1800 notes[31]. La critique est globalement favorable, malgré certaines « pressions » exercées par le groupe LVMH dans un des journaux qu'il possède. Cinema : pourquoi faut-il aller voir « Demain » dès aujourd’hui ? Si c’est un documentaire, il est scénarisé comme un film. Mais de là à parler de perspectives révolutionnaires, faut pas exagérer. 2 ... tions internes”, un euphémisme qui signifie en réalité “plans de licenciement”, loin ... Une fiction qui mériterait de devenir réalité, afin d’établir plus systématiquement, grâce à l’intervention d’un expert, le caractère L’histoire est racontée en détail sur Fakirpresse.info. Merci Ruffin, merci les Klur. Il prend ainsi les rênes du groupe Boussac et devient PDG de Christian Dior en 1985. « Comédie documentaire »2, le film montre le parcours de François Ruffin pour porter auprès de Bernard Arnault la voix de la famille Klur dont le père et la mère ont été licenciés de l'entreprise Ecce, sous-traitant du groupe LVMH3, à la suite d'une délocalisation de la production. Fakir. Les effaceurs nous font découvrir leur travail où ils doivent nettoyer les sinistres, scènes de crimes ou zones d'insalubrité. Lors du Festival de Cannes, les droits de distribution du film ont été vendus au Benelux, en Suisse, en Espagne et au Canada[21], ainsi qu'en Thaïlande[22]. Deux formules, que l’on retrouve au début de chaque numéro, sonnent autant comme des slogans que comme des revendications : « aucun parti politique, aucun syndicat, aucune institution » et « entièrement rédigé et illustré par des bénévoles ». Commentaires. Anonyme Autant dire que c’est bien au gratin du gratin que François Ruffin s’est attaqué dans ce film ! L’histoire semble simplette, elle va rapidement donner le vertige », « Plaisantin plutôt que pleurnichard, fort d’une mise en scène bout de ficelle et facétieuse avec ses séquences en caméra cachée, ce documentaire en forme de satire sociale et clownesque n’y va pas de main morte. On dit souvent que la réalité dépasse la fiction, « Merci Patron ! » la direction d’Europe 1 a tenté très maladroitement de rattraper le coup… ayant pour seul effet d’enfoncer le clou ! C'est pas possible, hier… ça ne pouvait pas être un simple rêve… Bon, j'ai intérêt à être concentré, le prof me regarde et Ron, je crois qu'il en a marre que je ne fais pas grand chose. Mais François Ruffin est confiant et décidé à les sauver. Depuis lors, le couple est au chômage, criblé de dettes et sur le point de voir sa maison saisie par un huissier.  =  Film de François Ruffin avec : toutes les infos essentielles, la critique Télérama, la bande annonce, les diffusions TV et les replay. ». On y rit, on se surprend aussi à essuyer un œil humide. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, et risquant désormais de perdre sa maison. Le film reçoit le soutien du sociologue Jean-Pierre Garnier[32], de l'économiste Jean Gadrey[33], de l'économiste Frédéric Lordon[34],[35], des sociologues Monique et Michel Pinçon Charlot ou encore de l'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche. Dans Marianne, Hervé Nathan commente « Merci patron, commencé comme un documentaire, se transforme alors en un désopilant et imprévisible Bienvenue chez les Ch'tis mâtiné de L'Arnaque. Ses activités recouvrent tout le spectre de cette industrie, allant des vins et spiritueux (Château d’Yquem, Moët & Chandon, Dom Pérignon ou encore Veuve Clicquot, pour ne citer que les domaines les plus prestigieux…), à la mode (Dior, Louis Vuitton, Berluti, Marc Jacobs, Kenzo et tant d’autres), en passant par la parfumerie (Givenchy, Guerlain, …) ou encore la joaillerie (Chaumet, Fred ou Bulgari). Première a tenté d’y voir un peu plus clair en prenant les plus grandes scènes du film et de l’histoire de Facebook et en tentant de distinguer la réalité de la fiction. La reprise de Dior est pour lui une aubaine. Sans toit, certes, mais pas sans voix, car c’est emportés dans le tourbillon de leur porte-parole (j’ai nommé François Ruffin), qu’ils vont se laisser embarquer dans le plan machiavélique visant à faire payer à leur ancien employeur son dû moral. La dernière modification de cette page a été faite le 20 octobre 2020 à 18:36. À la même époque, il commence à participer, en tant que reporter, à l’émission de radio de France Inter « Là-bas si j’y suis » et à écrire des articles pour Le Monde Diplomatique. C omme on ne risque pas d’avoir les studios Universal sur le dos et qu’en « Comédie documentaire »[2], le film montre le parcours de François Ruffin pour porter auprès de Bernard Arnault la voix de la famille Klur dont le père et la mère ont été licenciés de l'entreprise Ecce, sous-traitant du groupe LVMH[3], à la suite d'une délocalisation de la production. Ce dernier n’a pas de poste pour elle, mais il lui propose de devenir la nounou d'un important homme d'affaires. Pour plusieurs observateurs, les débats lors d'une rencontre organisée à la bourse du travail autour du documentaire participent à la genèse du mouvement « Nuit debout »[18],[19]. Merci Patron ! Mais le moins que l’on puisse dire est qu’elle est d’une incroyable ingéniosité allant de rebondissement en rebondissement et ne laissant pas au spectateur une seule seconde de répit – sans jeu de mot ! De quoi nourrir vos convictions personnelles avec la référence Merci Patron si la seconde main fait partie intégrante de vos habitudes d'achat. use de l'humour pour faire passer ses messages, dont la réhabilitation du combat syndical. « Manifeste pour un média citoyen » : info ou intox ? Et qu’il préconisera cette première marche vers la vraie démocratie avec le talent réel qu’il possède en matière de communication, dans son journal (subventionné ou pas ?) Dorothée Barba sur France Inter encense le film en rappelant, elle aussi, dans quelle veine il s'inscrit : « Voilà un film insolent, drôle, bigrement bien ficelé, avec un message politique assumé et un réalisateur omniprésent à l’écran : difficile de ne pas penser à Michael Moore... »[29]. Il s’attaque au grand méchant loup capitaliste : dans « Merci Patron ! Je suis sorti de ce film avec une motivation et une volonté décuplées pour faire bouger les choses. A la fin des années 60, les frères Willot ont construit un véritable empire industriel dans la filière textile nordiste. Connor McDavid récoltera 100 points cette saison. ... Rire ou pleurer ? Lors de l'assemblée générale du groupe LVMH qui s'est tenue le 14 avril 2016, Bernard Arnault a déclaré au sujet de ce film qu'il n'a pas vu[36],[37] : « Il est difficile de donner un avis sur le film car je ne l'ai pas vu », « Depuis de nombreuses années, une vingtaine d'années, on est l'objet de critiques de la part de groupes d'extrême-gauche. Lors de la 42e cérémonie des César en février 2017, le film remporte le César du meilleur film documentaire. » : pieds nickelés de l’oligarchie, piédestal et talon d’Achille…. Le 9 juin 2016, La Lettre A rapporte que « selon les calculs des producteurs et des professionnels du cinéma, les 500 000 entrées du film et la vente des droits à plusieurs pays étrangers ont rapporté quasiment un million d'euros »[43]. Pari gagné. Et sa puissance financière s’étend évidemment jusqu’au champ politique. En salle en Belgique dès le 11 MAI 2016Suivez MERCI PATRON ! Car oui, la leçon de ce film « c’est que tout craque de partout et qu’en face ils commencent à avoir peur… et que si on relève la tête, ça peut tomber… ». Et c’est ce très cher Jean-Michel Apathie qui a été choisi pour ouvrir la porte du studio à François Ruffin… et le moins que l’on puisse dire est qu’il se l’est prise en pleine gueule ! dans notre catégorie DVD Zone 2 et commandez-le tout aussi rapidement. ». Cliquez sur l'icône s'abonner !Et partagez vos commentaires. L’affaire est plutôt bien racontée ici par 20 minutes. Tout jeune diplômé en Lettres (il n’a alors que 23 ans), il crée le journal Fakir dans sa ville natale en 1999 avant d’entrer, l’année suivante, au fameux CFJ (Centre de formation des journalistes) dont il sort diplômé en 2003. Male- Pas mieux chez le NouvelObs où Denis Demonpion croit avoir décelé dans le film un remake de « Bienvenue chez les Ch’tis ». Moqueur sans condescendance, joyeusement combatif, le film est un parfait dosage d'humour et de constat social. Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. », le premier film de François Ruffin, pourrait être la surprise cinématographique de l’année. Jocelyne et Serge Klur, ouvriers au chômage ; « Monsieur Digeon », conseiller de sécurité et employé du service d'ordre de. La réalité devient délire, fantasme, utopie. « un film tonique, vengeur, grinçant, terriblement drôle. Étrangement, ce même CNC aurait par contre accordé un financement au distributeur, « Jour de fête ». Tout de même, je me demande à quel point tout cela n'est qu'un jeu de dupe (à 2 ou 3 reprises, Digeon laisse entendre qu'il se doute bien qu'on l'enregistre).Comme tout le monde j'ai pensé à Michael Moore mais aussi à la télé-réalité, une télé-réalité alternative. En un mot, un mastodonde avec lequel seul l’autre géant français du luxe, Kering (ex-PPR), appartenant au milliardaire François Pinault, peut rivaliser… de loin. C'est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe […] »[23]. Merci Patron ! ), de son association de lecteurs Les Amis du Monde diplomatique, d'Acrimed, d'Attac et de divers autres mouvements militant contre le néolibéralisme[8]. Résumé du film : La famille Klur (un homme, une femme, et leur fils), vivant dans le nord de la France, se trouve dans une situation […] Avec 120 000 salariés, près de 75 milliards d’euros de capitalisation et 35 milliards d’euros de chiffre d’affaires, LVMH est le premier groupe mondial du luxe. Fort d'une grande fréquentation en France[39], le distributeur Jour2fête a profité du Festival de Cannes 2016 pour conclure des accords de diffusion à l'étranger (Benelux, Brésil, Canada, Corée du Sud, Espagne, Portugal, Suisse et Thaïlande) [41],[22]. »[27]. Dans ce film au sujet triste et consternant, on ne fait que rire (et réfléchir). Merci Patron !, un documentaire tombé du ciel. Découvrez leur savoir-faire… Il sort en salles à l'époque des débats autour de la « Loi travail » de Myriam El Khomri, source de nombreuses grèves et manifestations, dont le mouvement social Nuit debout. Retrouvez les 474 critiques et avis pour le film Merci Patron!, ... L'histoire est tout à fait surprenante et la réalité dépasse la fiction. Pour moi Ruffin sera crédible lorsqu’il aura signé la pétition article3 pour l’instauration des référendum d’initiative 100 % citoyenne. En fiction, les films de Chaplin ... tout cela commence à s’estomper quand la distance entre notre réalité et nos représentations est trop importante. Dans le même temps les socialistes fraîchement arrivés au pouvoir s’inquiètent des possibles licenciements dans la filière textile. Film ou documentaire, telle est la question. est un pari culotté, une expérience sociale. Dans Les Inrockuptibles, Vincent Ostria voit dans le film « à côté de la réflexion sociale réelle, irréfutable, juste, [...] une dimension jouissive en détaillant sur un mode humoristique la victoire inespérée du pot de terre contre le pot de fer »[23]. Il entend tout simplement agir concrètement et directement dessus. ... Merci patron ! », François Ruffin fait montre d’une rouerie jubilatoire pour arnaquer le patron de LVMH, Bernard Arnault. Mais comme ce rêve semble être partagé par Frédéric Lordon, et que je ne saurais l’exprimer mieux que lui, je pose ici mon stylo pour lui laisser la parole ! Vous devez être abonné pour réagir. Le film de François Ruffin Merci patron cartonne dans les ... un dispositif type télé-réalité, ... que les victoires sur le capital ne s'arrachent que par miracles et par fictions. }, Laissez votre adresse e-mail pour être prévenu de nos prochaines publications, Enregistrement de « Guerre & Paix » sur la Côte d’Ivoire (16 décembre 2017) – Achat de places, « Merci Patron ! De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "la fiction rejoint la réalité" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. bientôt dispo dans le monde », Merci Patron : 500.000 entrées et une date de sortie DVD, https://www.liberation.fr/checknews/2018/03/15/comment-ont-ete-utilises-les-benefices-du-film-merci-patron_1653335, Centre national du cinéma et de l'image animée, « Francois Ruffin, créateur de Fakir, se met au cinéma », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Merci_Patron_!&oldid=175754902, Œuvre dont le titre fait référence à une chanson, Film documentaire sur le monde du travail, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Coproduction : Édouard Mauriat, Anne-Cécile Berthomeau, Johanna Silva. Nous reproduisons ici la critique de « Merci Patron! Le documentaire a rapporté 3 110 030 € de recettes en salle[44]. Indépendant, alternatif, et engagé à gauche, Fakir a d’abord été diffusé sous la forme exclusive d’un journal local, avant de bénéficier d’une diffusion nationale et d’être décliné sous format numérique (Fakirpresse.info). Il faut aller le voir, et si possible dans le cadre d'une projection-débat. Si Le Monde en parle dans un article plutôt honnête, Le Figaro ne mentionne que « l’épisode Europe 1 » (nous y revenons) et classe pour le reste le film dans sa rubrique Actualités Culturelles ! Merci Patron ! Bernard Arnault est aujourd’hui mondialement connu pour être l’heureux propriétaire (et fondateur) du groupe de luxe LVMH (pour Louis Vuitton Moët Hennessy). Le documentaire, parfois qualifié de phénomène[39],[5], dépasse, un mois après sa sortie, 150 000 entrées et passe la barre des 300 000 le 14 avril 2016[40]. La rédaction du Point relève : « documentaire incarné et engagé, "Merci patron !" C’est avec son diplôme de l’École polytechnique en poche qu’il rejoint l’affaire familiale en 1971 et parvient à convaincre son père de vendre l’activité BTP (40 millions de francs, soit 7 millions d’euros) pour reconvertir l’entreprise dans la promotion immobilière. François Ruffin est né à Amiens (Picardie) en 1975. Mais au début des années 80 la situation économique du secteur se retourne et les frères Willot perdent la confiance de la banque d’affaire Lazard. est une fête de l’esprit en même temps que le triomphe de la fraternité sur l’argent roi »[25]. En magnifique successeur du non moins magnifique « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent (nous en parlions ici) ! Pour lui, ce que nous appelons la vérité dans le monde de la réalité peut être remis en cause Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages. Technique vulgarisée depuis à la télévision par Elise lucet dans les émissions « Cash Investigation ». Sur sa route il croise Jocelyne et Serge Klur, pour qui rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo pour le groupe LVMH, à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Pari gagné. Chapitre 1 (Intégral) Les gyrophares, les sirènes, tout ce monde, tout ce bruit. En 2013, le journal lance une collection de livres produits par les toutes jeunes « Éditions Fakir » qui éditeront tous les livres de François Ruffin à partir de cette date. On est habitué à ce genre de critiques. La réalité dépasserait-elle la fiction ? Fiction qui veut coller au réel mais qui, parfois, y faillit puisqu'elle doit composer avec la réalité, et avec ses propres impératifs, d'audience et de crédibilité. L’histoire semble simplette, elle va rapidement donner le vertige »[2]. Nous n’en dirons pas plus pour ne pas dévoiler la machination imaginée par François Ruffin. Cette promotion par le réalisateur est amplifiée par un mouvement de soutien entre autres composé d'économistes hétérodoxes (par exemple Jean Gadrey ou Frédéric Lordon), du Monde diplomatique (Serge Halimi, Benoît Bréville, Renaud Lambert, etc. fait mouche », « à côté de la réflexion sociale réelle, irréfutable, juste, [...] une dimension jouissive en détaillant sur un mode humoristique la victoire inespérée du pot de terre contre le pot de fer », « Voilà un film insolent, drôle, bigrement bien ficelé, avec un message politique assumé et un réalisateur omniprésent à l’écran : difficile de ne pas penser à Michael Moore... », « Je ne sais pas si Serge Klur a fait le conservatoire, s’il a pris des cours chez Blanche Salan ou, « selon les calculs des producteurs et des professionnels du cinéma, les 500 000 entrées du film et la vente des droits à plusieurs pays étrangers ont rapporté quasiment un million d'euros », Le titre est emprunté à une chanson satirique des. Pourtant, la réalité qui y est décrite ne prête guère à la rigolade : fermeture d’usine, licenciements, chômage, pauvreté aggravée, … Mais laissons à François Ruffin l’honneur de présenter lui-même son documentaire, via cette bande annonce qui ne met toutefois pas assez en valeur, selon moi, la formidable dimension ubuesque du film : Il s’agit donc de l’histoire vraie (vraiment vraie ? Personnellement je n’avais jamais vu ça. Il faut reconnaître qu’on peut parfois avoir un petit doute face à cette extraordinaire « épopée » !)
merci patron fiction où réalité 2021